À l'automne 1944, lors de la Libération de la Bretagne, l'écrivain Louis Guilloux travaille comme interprète auprès de l'armée américaine. Il est un témoin privilégié d'aspects dramatiques méconnus de la Libération : des viols et des meurtres commis par des GI's sur des populations civiles françaises. Il découvre aussi le racisme de la justice militaire américaine. Cette expérience hante le romancier pendant trente ans. En 1976, il la raconte dans un court roman : « OK, Joe ! » qui passe inaperçu. Ce film confronte son récit aux souvenirs des ultimes témoins de ces crimes oubliés et de leurs châtiments.